FACE A LA MER, encres et pyrogravure sur dossiers et assises de chaises



















Réalisation lors de la résidence au lycée Juliot Curie de Sète.

Ma production, mise entre parenthèses ces trois dernières années se retrouve libérée dans cette résidence où la vie et le travail se sont retrouvés sans préconçus d' institution, de pensée, d' enjeux ou d'histoire. Seul celui d'un travail sincère et spontané.



La stature de l'élève, d'un quotidien éphémère, d'être face à la méditerranée, tout cela à conduit sur différents plans à référer à la place de l'observation : d'être face à un horizon.


Un mouvement ondulant domine dans ce diptyque tout en renvoyant à un univers de surface.


Les bois de chaises d'école, vont quitter leur première fonction comme espace d'assise et de regard pour devenir une surface et un support au dessin.
D'un côté, une scène de personnes en pleine mer avec des bouées, n'étant visibles que par ce qui apparaît au-dessus de la surface de l'eau et faisant référence à l'essence du dessin: une visibilité sur une surface. Ce choix d'un contexte de tension renvoyait d'abord à être face à l'étendue infinie de la mer, mais aussi face à son existence.
De l'autre, une sorte d'édifice, constitué de différents mouvements de volumes, reprenant des extraits d'architectures maritimes locales mélangées avec des gradins de stade. Les typologies particulières de ces constructions furent intéressantes, car elles sont érigées pour être en contemplation, face à la mer, au paysage ou à l'action sportive.
Par l'ensemble de ses caractères, matériaux, figurations, plasticités, Faces à la mer, recèle de questions quant au visible et au regard. Ces derniers, généralement l'un en face de l'autre, viennent s'unir ici pour apparaître dans un ensemble. Et ce qui pourrait être un rassemblement d'éléments hétéroclites se retrouvent, pris dans un rapport d'échos où faire apparaître et rendre présent, est l'essence même de réaliser une œuvre.